Avec l'idée de parcourir ne serait-ce qu'un petit bout de notre vaste globe, nous envisageons de relier l'Europe et l'Amérique du sud à coup de pédales sur une période de 9 mois, d'octobre à juin 2018.
En partenariat avec deux écoles primaire, une en France et une au nord de l'Argentine, nous envisageons de relier ces deux points en utilisant exclusivement des transports alternatifs. Un océan de plusieurs milliers de kilomètres nous séparant cependant de nos deux points d'ancrage, nous projetons de traverser l'atlantique en bateau-stop, depuis le Cap Vert jusqu'au Venezuela.
A travers cette épopée, nous emporterons dans nos bagages un système de production d'énergie s'actionnant grâce au pédalage du vélo, ainsi qu'un petit vidéoprojecteur qui nous permettra, tel un petit cinéma ambulant, d'organiser et de partager de petites projections locales dans les pays que nous traverserons, au fil des rencontres et des opportunités qui se dévoileront.
Afin que ce projet soit une invitation à la rencontre et au partage, nous nous proposons d'organiser un échange entre les élèves des deux écoles qui nous suivront, échange au travers de lettres, qui seront regroupées dans une "boîte magique" construite par les enfants que nous ramènerons en Argentine et que nous remettrons en main-propre aux jeunes élèves argentins.
Nous embarquons également du matériel vidéo qui nous permettra de monter un petit film à notre retour en France, et de le présenter dans des salles des fêtes et des festivals de voyage. Nous pensons aussi présenter par un petit film les élèves de la classe française aux élèves argentins, et vice-versa à notre retour, avec la possibilité de confronter les modèles éducatif des deux pays. La rencontre de plusieurs autres école étrangères tout au long de notre parcours viendra également enrichir ce projet.
Enfin, dans la mesure du possible, nous souhaitons démarcher plusieurs sociétés afin qu'elles sponsorisent notre projet. Nous espérons que cela puisse se faire sous forme de dons de plusieurs centimes d'euros par kilomètres parcourus. Les bénéfices récoltés seraient divisés en deux parties : 50% pour financer nos investissements personnels et 50% pour une association qu'il nous reste à définir. On a encore du boulot !
